Page couverture de: Le club des éphémères

Cinq résidentes d’un foyer pour personnes âgées participent à un documentaire sur les éphémères, ces vilains shadflies qui émergent du lac Nipissing chaque été et s’abattent par nuées sur North Bay. Elles s’y prêtent de mauvais gré, car ce dont elles meurent d’envie de parler, c’est plutôt des quintuplées Dionne. Tout en jouant le jeu pour la caméra, les vieilles se racontent et, comme par inadvertance, chacune en vient à révéler un sombre pan de son passé. Avec tendresse et mordant, cette comédie dramatique nous apprend que la vie, et la mémoire, sont… éphémères.

Alain Doom

Texte sur l’oubli qui prend comme point d’ancrage une des plus fameuses histoires du 20e siècle, Le club des éphémères conclut, après Un neurinome sur une balançoire (2015, prix littéraire Émergence AAOF) et Un quai entre deux mondes (2018), un triptyque de «théâtre mémoriel» explorant la déconstruction de certains mythes fondateurs personnels et collectifs.

La pièce sera présentée au Théâtre du Nouvel-Ontario du 5 au 14 mars 2020 et au Théâtre français de Toronto du 29 avril au 10 mai 2020.

En librairie depuis le 3 mars ︱ 132 pages
Papier︱978-2-89744-200-2︱17,95$︱Numérique 12,99$

Alain Doom, comédien et auteur dramatique, est le directeur du Programme de théâtre de l’Université Laurentienne de Sudbury. Son talent pour l’écriture a été rapidement reconnu : sa première pièce, Un neurinome sur une balançoire (2015), a remporté le prix Émergence AAOF et a été finaliste au prix Trillium; sa seconde, Un quai entre deux mondes (2018), a aussi été finaliste au prix Trillium.

Comédien prolifique, Alain Doom s’est notamment illustré dans Frères d’hiver de Michel Ouellette et dans L’école des femmes de Molière. Il a reçu le prix Théâtre Le Droit pour sa performance dans Du pépin à la fissure de Patrice Desbiens.

Crédit photos: Marianne Duval